Le derby vu par Cyril
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Le derby vu par… Cyril, un fidèle supporter du Mans FC ! Nous y voilà bientôt ! A J-2 du fameux derby que tout un département attend maintenant avec impatience, nous sommes aujourd’hui, partit à la rencontre de Cyril, un fidèle supporter de la première heure du Mans FC. Véritable amoureux des « sang et or » depuis tout petit, il nous livre sans détour, sa vision de cette rencontre très spéciale et quelques souvenirs marquants sur l’histoire de notre club à travers l’époque MUC 72…. Bonjour Cyril. Le fameux derby entre Le Mans FC et les tangos du Stade Lavallois est enfin de retour...! Qu'est-ce que cela t'inspire ? « Bonjour à tous. Qu’est-ce que cela m’inspire, tout simplement une immense joie ! Car ce derby au-delà du domaine sportif et de la petite rivalité sarthois/mayennais, montre bien que notre club est revenu au premier plan et juste cela, c’est déjà une énorme satisfaction. Après rien n’est acquis en football avec toutes les incertitudes qui entourent ce sport et je suis conscient que la saison en cours sera très longue. Mais Le Mans FC est sur de bons rails avec un président qui sait ce qu’il veut et un entraineur expérimenté avec de vrais certitudes dans le jeu de son équipe » Tu suis ton équipe depuis longtemps, pourrais-tu nous livrer quelques souvenirs de derbys, entre les deux clubs, qui t'auraient marqué ? « Oulala, oui, il y en a eu un sacré paquet depuis la création de notre club ! Comme ça de mémoire, j’en sortirais trois, deux en championnat, et un, mémorable en coupe de France ! » « Je me lance, le premier souvenir date de la saison 1996/1997. C’était l’époque des « loulou » Pignolet (que je salue au passage), Nicolas Debord, Bob Sénoussi, Laurent Peyrelade et Patrick Van Kets avec Thierry Froger comme entraineur. Nous étions venus battre Laval sur ses terres de Le Basser, j’étais au match et je m’en souviens comme si c’était hier ! Tous les supporters du MUC 72 étaient parqués dans la vieille tribune en bois réservé aux supporters adverses (elle existe toujours d’ailleurs) et nous avions mis une superbe ambiance dans le stade avec en guise de cadeau, une belle communion avec nos joueurs » |
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« Le second, beaucoup moins drôle mais cela fait partit de l’histoire de notre club ! Les « tangos » étaient venus nous humilier à domicile au stade Léon Bollée en plein hiver 2001. Forcément, ce genre d’évènement heureusement rarissime, je le souligne auprès de mes amis lavallois (!), n’arrive pas tous les quatre matins…Thierry Goudet venait de prendre les reines de l’équipe après le limogeage de Marc Westerloppe et comme baptême du feu, nous avions perdu sur le score de…Je ne sais pas si je le vais dire…3 à 0 chez nous. C’est ce que l’on appelle une soirée cauchemardesque pour mettre les formes. Heureusement, pour finir, le MUC 72 c’était sauvé et nous connaissons la suite ! » « Je terminerai par le meilleur, selon moi, la victoire (3 à 1) acquise dans notre bon vieux stade Léon Bollée, plein comme un œuf à l’occasion du 1/4 de finale de la coupe de France lors de la saison 1998/1999 (8 avril 1998) Disputer ce stade de la compétition était déjà exceptionnel, mais en plus, battre chez nous les « tangos », ça été le pied total ! Coté lavallois, c’était l’époque des Chaouch, Ben Askar, Pichot, Buzaré et Gardié dans les buts. Notre adversaire possédait une belle équipe, il faut le dire. Mais chez nous, cette compétition avait complètement transcendé nos « sang et or » pourtant mal en point en championnat. Un doublé de « momo » Haddadou et une réalisation de notre marseillais Cyril Revillet avaient eu raison de notre adversaire ! A cette époque, nous avions une équipe articulée autour de Denis Arnaud, Regis Beunardeau, Willy Bolivard, Patrick Regnault dans les buts, Jérôme Drouin au milieu et notre grand Dagui Bakari devant » |
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Un petit mot sur la saison actuelle du Mans FC ? « Je dirais qu’elle est en tout point remarquable car il ne faut pas oublier que Le Mans est un double promu et ça les gens l’oublient un peu vite. Au fil des matchs, le collectif s’est amélioré et les automatismes sont aujourd’hui bien présent, ce qui fait qu’au final, notre équipe se retrouve, là, ou elle doit être, c’est-à-dire en haut de tableau. Maintenant, cette dernière possède une marge de progression et c’est difficile de savoir ou elle peut encore aller…J’espère le plus loin possible ! » Sur ton adversaire de samedi, Le Stade Lavallois ? « Pas facile de parler du Stade Lavallois car très honnêtement, je ne les suis pas assidument depuis le début du championnat. Je suis juste allez les voir face à Bourg en Bresse ou ils avaient gagné sur un pénalty imaginaire…Et de temps à autre, je regarde quelques résumés via la plateforme de la FFF » « Je dirais que c’est une équipe dont il faudra se méfier avec quelques individualités dont Danic et Obbadi, des anciens joueurs de ligue 1 qui peuvent à tout moment changer le cours d’une partie. Après sur le derby en lui-même, je dirais simplement bon match à nos amis mayennais car cela reste un match de football, tout en espérant évidemment que Le Mans FC sorte vainqueur de cette confrontation ! » Tu es un passionné des "sang et or" depuis ton enfance. Peux-tu nous raconter une anecdote sur ton club favori, un match qui t'aurais marqué plus qu'un autre ? « Une anecdote, à l’époque de Frederic Hantz. Le MUC 72 allait régulièrement en stage du coté de Loué et à l’occasion d’un entrainement sur les installations du club local, le staff technique avait demandé aux joueurs de rejoindre à pied, l’hôtel Ricordeau, qui se trouvait en centre-ville. Certainement exténué par les deux séances du jour, quelques joueurs m’ont demandé si je pouvais les descendre en ville, ni vu, ni connu ! Je l’ai fait et nous nous étions bien marrés mais après je n’en menais pas large si jamais on se faisait griller » |
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« Un match, j’en citerai deux. Un souvenir d’enfance, à Bollée, ou nous avions battu La Montagnarde par un but à zéro en 1988 alors en 3ème division. Dans un duel des leaders, c’est sur une réalisation de Fabrice Moreau qui était partit du milieu de terrain comme une flèche pour aller battre le portier breton, que le MUC avait gagné et pris une sacrée option pour la montée en D2 » « Le second, la victoire par trois buts à zéro face à l’OM (2004/2005) toujours au stade Léon Bollée. J’en ai pleuré de joie, mettre une raclée à Barthez, Ribéry et Nasri, ce n’est quand même pas tous les jours que cela arrive. James Fanchone était le spécialiste, à chaque fois qu’il jouait contre les Olympiens, il marquait ! » |
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Y a-t-il un ou des joueurs qui tu as apprécié durant toutes ces années ? « Forcément ! Je ne vais pas être très original car je reste persuadé que la plupart des gens répondraient des joueurs ayant évolué à l’époque de la L1. Moi, pas forcément ! Quelque part, je les ai tous adoré mais je ressortirai des hommes comme « kiki » Penaud et Régis Beunardeau pour l’amour du maillot « sang et or » tout comme notre ancien capitaine Alain Jacotin, Fred Thomas, « Super Mario » Acard, Olivier Pignolet, Willy Bolivard, Jérôme Drouin, Greg Cerdan et James Fanchone, des joueurs au grand cœur que j’ai vraiment apprécié et que j’apprécie toujours » |
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